samedi 24 août 2019

Le Numérique est moyen potentiel pour la filière anacarde


Dans le sens du bien-être   et du développement économique et social l’on choisit toujours une méthode pour arriver à son but qu’est sa défense et sa survie. Vu ce constat, nous étudiants dans la faculté de l’informatique et des Sciences du Numérique à l’Université Virtuelle de Côte d’Ivoire (UVCI) voulons montrer comment le Numérique peut apporter de l’amélioration dans le domaine de l’Anacarde en Côte d’Ivoire. L'arbre est un élément fondamental de la vie. Raison pour laquelle chaque année l'humanité tout entier consacre une journée pour l’honorer : la journée mondiale de l'arbre. En Afrique et partout ailleurs l'arbre a toujours joué des rôles essentiels. Ces rôles sont à la foi culturels, socio-économiques allant de la protection des sols et des bassins versants au maintien de l'équilibre écologique, en passant par une contribution non négligeable à la pharmacopée.
L'anacardier un arbre d’avenir même si Aujourd’hui cette filière n’est pas en parfait état.
C’est une culture qui peut changer la vie des paysans Ivoiriens en générale mais précisément dans la localité du Gontougo, nous passionnés des TIC et étudiants dans cette faculté voulons proposer un site internet afin de rassembler et guider ces paysans dans la localité de Bondoukou. Ces dernières années, la culture de l ' anacardier commence à prendre de l'importance dans la région du Gontougo. Il suffit de faire une simple observation du paysage agraire pour s'en convaincre. Un des aspects qui retient l'attention est qu'il ne s'agit pas d'une nouvelle spéculation pour les paysans de cette localité.
En effet, dans le cadre de la politique de plantation élaborée et appliquée en 1960, Quelques
plantations domaniales furent réalisées dans le pays, dont celles de Gontougo installée dans la localité de Bondoukou. Dès lors, la production a connu une augmentation. N'est - ce pas ce qui confirme la publication des résultats d'une enquête réalisée en Afrique de l'Ouest en 2012 et 2015 qui précise que : "La Côte d’Ivoire est de loin le pays de cette partie de l'Afrique où l'anacardier mérite d'être suivi, encouragé et transformé sur la place.
Dès lors,
La baisse des coûts mondiaux a pour conséquence immédiate l'abandon des plantations.
Aujourd'hui, l'anacardier refait encore surface, bien que l'Etat n'ait pas véritablement engagé
une campagne de sa vulgarisation et de sa promotion, du moins pour le moment.
Bien de producteurs misent sur cette culture à travers des déclarations du genre :
"L'anacardier représente une assurance vieillesse, c'est notre cacao" , allusion à la situation du Ghana. Sur un autre plan, l'anacardier intéresse de plus un nombre important d'opérateurs
économiques nationaux et étrangers.
N'est - ce pas autant de facteurs qui sous - tendent le regain d'intérêt pour cette culture ?
Hommes, femmes, jeunes, vieux, autochtones, et allochtones, " luttent" pour se procurer un
lopin de terre pour l'installation d'une anacarde aie sans aucune norme et avec des moyens
obsolètes.
D'où les interrogations suivantes :
- les techniques culturales en vigueur ne seraient - elles pas un facteur limitant pour les
rendements obtenus ?

- La restructuration de la filière noix cajou ne devrait - elle pas passer par l'augmentation de
la production ?
- L'implantation d'un projet d'anacardier dans le milieu ne serait - elle pas un acquis d'emploi
pour les jeunes ?
- La considération de ces éléments justifie le choix du projet :
" Plantation d'anacardier ( Ana cardium occidentale):

D’abord, Depuis la découverte de l’Anacarde au Nord-Est, Nord-Ouest et Nord-Centre l’on ne cesse de produire cette culture dans toutes les régions de la Côte d’Ivoire.
En effet, je crois que la mise en place d’une structure informatique dans la filière de l’Anacarde apportera un véritable changement au niveau de la culture et même au niveau de la qualité de l’Anacarde produit par les paysans Ivoiriens dans ce domaine. Ainsi cette plateforme aura pour but de rassembler et informer les producteurs et les partenaires qu’ils puissent avoir un terrain d’attente pour mieux faire leurs transactions et rester toujours en contact vis-à-vis des producteurs. Cela est un moyen clair et sans trahison pourque les achats et les productions soient un véritable succès pour tous.

 La Région du Gontougo, située au nord-est de la Côte d'Ivoire, est une circonscription administrative et une collectivité territoriale ayant pour chef-lieu, la ville de Bondoukou.
Elle constitue avec la Région du Boukani, le District du Zanzan et regroupe les départements de BondoukouKoun-FaoSandegueTandaTransua, Assueffry, Kouassi-Datekro. La région du Gontougo est administrée par un préfet, Germain François Goun, et un conseil régional présidé depuis le 27 juin 2013 par Kossonou Kouassi Ignace.
ü  Population :
Région cosmopolite, le Gontougo compte plus de 550 000 habitants. Les habitants historiques de la région sont les Koulangos, autochtones de la région qui seront rejoints vers 1690 par les Abrons en provenance du Ghana voisin. Hormis les Koulango-Abron, l’on compte également, au titre des populations autochtones, les Gbin, les Nafana, les Dêga ainsi que les Lobi, de migration récente.
La région enregistre aussi la présence d’allogènes Sénoufos et Malinkés (originaires du Nord et du Nord-Ouest) ainsi que des ressortissants des pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO, notamment des BurkinabésMaliensGhanéensMauritaniensTogolaisBéninoisNigériensNigérians ainsi que d'autres Africains.
ü  Economie :
Le Gontougo produit 60 % de l’igname de la Côte d’Ivoire. Toutefois, c’est l’anacarde qui constitue la principale culture industrielle de la région et sa commercialisation demeure la première économie locale. À cette culture, s’ajoutent le cacao et le café produits dans la partie sud, mais en faible quantité à cause du vieillissement du verger.
Du manganèse a été découvert dans le sous-sol de la région. Quelques multinationales s’y sont installées en vue de l’exploitation du minerai mais leur cohabitation s'avère quelque peu difficile avec les populations.
Le lancement des travaux du pont de la Comoé en novembre 2013 apparaît comme l’opération majeure en matière d’infrastructures économiques ces deux dernières années. Financé à hauteur de 4 milliards de FCFA, il est prévu être livré en mars 2015. Dense et varié, l’entretien du réseau routier ne reste pas moins une préoccupation majeure pour les populations. Les pistes villageoises y sont nombreuses et l’axe principal bitumé Abidjan-Bouna traverse le département de Bondoukou.
ü  Culture :
Le patrimoine culturel de la région est fourni, le sacré occupant une place de choix. Presque tous les villages de la région disposent de lieux sacrés, préservés comme tels. A Sapia, par exemple, les villageois ont interdiction de pêcher les silures de la rivière Sransi, ou d’entretenir de plantations autour de ladite rivière. A Gbanhui, un autre village de la région, c’est une rivière aux caïmans (Yégbaligba) qui fait l’objet de sacralisation depuis la fondation du village. La tradition veut que cette situation ait été engendrée à la suite du décès du fils du fondateur ; décès survenu concomitamment aux massacres des premiers caïmans découverts dans cette rivière. Il y a aussi les célèbres singes sacrés de Soko, considérés comme des habitants du village. Selon la tradition, ces singes étaient à l’origine des hommes. Ils auraient été transformés en singes pour échapper à la furie du conquérant Samory Touré. Une fois Samory parti, le féticheur à l’origine de ce sortilège n’aurait pas eu le temps de les faire revenir à leur humanité qu’il mourut. Aussi, leurs descendants et autres contemporains n’ayant pas été transformés ont-ils pris la décision de protéger tous les singes de la forêt jouxtant le village. Concernant les célébrations festives, un festival de danse, d’instruments de musique et de costumes, a vu le jour, à côté de la traditionnelle fête des ignames annuelles.
ü  II-PROGET
Les promoteurs, messieurs, mesdames, jeunes étudiants et cadres sont au cœur de ce projet.

Ce projet est consacré à l'installation d’un site internet dans le domaine d'une plantation d'anacardier à Gontougo, commune urbaine de Bondoukou en vue d'un auto- emploi. Les promoteurs entendent ainsi faire face à la situation de gel de recrutement à la fonction publique en vigueur dans notre pays depuis plus d'une dizaine d'années.
En dehors des formations théoriques et pratiques reçues à l'école, nous luttons afin d’avoir des stages pratiques dans d'autres institutions agricoles.
A cet effet, un terrain de 20 hectares nous ait concédé par nos parents.
1-2- Objectif du projet
Il s'agit de créer une entreprise agro- forestière  dans le domaine  dont l'activité principale se résume à la création d'une plantation d'anacardier en vue de l'exportation des noix de cajou.
1-3-Activités principale et secondaire
Le projet vise à produire de noix de cajou sur une plantation de 15 ha pendant une durée de 15
ans. Dans le souci d'entretenir cette plantation et de faire face aux divers charges en attendant son entrée en production, nous envisageons l'associer à la culture de maïs et de niébé.
II- Etude technique
2-1- Méthode de production
2-1-1- choix de la parcelle
Le choix de la parcelle a pris en compte les principaux éléments suivants:
- Type du sol: le sol est ferrugineux tropical , riche en humus et profond.
- Profil du terrain, perméabilité et profondeur de la nappe phréatique,( pente inférieure à 5%)
- L'accessibilité: Notre verger est accessible pendant toute l'année par une piste principale se
liant à la voie Autoroute du Nord puis des pistes secondaires afin de permettre la surveillance,
l'entretien, la récolte et le transport des produits.
2-1-2- Préparation du terrain
Le défrichement et l'essouchage seront faits avant la fin de la saison des pluies qui précède l'installation de la plantation et dans tous les  villages et campements environnant avant le semis. L'essouchage sera fait
uniquement sur les bandes où seront installées les graines d'anacardier. Les grands arbres qui ne sont pas sur ces bandes seront incinérés puis transformés en charbon.
Il est nécessaire de labourer toute la parcelle car elle est destinée à une culture associée (anacardier - maïs - Niébé). Le labour sera fait en bandes d'un mètre. Ce labour sera profond et sera fait au début de la saison pluvieuse de l'année de l'installation de la plantation.
Le piquetage et la trouaison seront faits une à deux semaines avant le semis.
Les écartements à respecter :
2-1-4- Entretien de la plantation
Les cultures intercalaires seront utilisées pour lutter contre l'action de l'érosion et pour faciliter l'entretien de la plantation, afin d'amortir en partie les charges d'entretien pendant les années du démarrage du verger.
Le désherbage se fera trois fois par an. On prendra toutes les précautions pour ne pas blesser les racines horizontales et superficielles des plantes.
Pendant la coupe d’entretien, les arbres morts et les branches attaquées par les insectes seront
coupés. Les branches et le tronc de l'anacardier coupé seront dégagés du verger pour éviter
l'attraction des mineurs de cet arbre. Ce bois sera incinéré. Les cendres issues de cette incinération seront répandues dans la plantation comme apport minéral.
2-1-5- Pare - feu
Les bandes pare- feu seront installées à la fin des saisons pluvieuses et au début de la saison sèche. Cette allée sera d'environ 10-15m autour du verger.
2-1-6- Eclaircie
Pour la conduite de la plantation, nous couperons systématiquement une ligne sur deux. Cette coupe se fera dès que les couronnes des arbres sont voisines l'une de l'autre d'environ 1m ou, au pire des cas, quand ces couronnes commencent à se toucher. La coupe des arbres dans le ligne alternatives inclura l'essouchage du leur tronc
Tout le bois sera enlevé, transformé en charbon, employé dans l'exploitation. Ce bois sera comme aussi utilisé Comme bois de feu.
2-1-7 Lutte contre les maladies et ennemis

Il n'existe pas de maladies importantes, quant aux ennemis, ils sont relativement nombreux. Par ordre d'importance décroissante on a : les chenilles dévoreuses des feuilles (Sylepta) et les cochenilles, les Thrips, les flatides qui piquent les feuilles. Les meilleures méthodes de lutte contre tous les ennemis consistent à :
- bien entretenir le verger et le protéger contre les animaux brouteurs,
- utiliser la destruction par feu les branches et troncs attaqués et coupés. Les méthodes de lutte chimique sont strictement conseillées dans le programme du projet afin de savoir si tout le monde est informé sur le risque qu’il peut provoquer au sein de la plantation et de la qualité de l’anacarde produit.
2-1-8- Récolte, séchage et stockage des noix
Avant que les graines ne soient récoltées, elles doivent atteindre leur pleine maturité, c'est- à -
dire le moment où les fruits tombent. Donc seules les noix tombées seront ramassées. Verger
d'anacardier sera parcellisé en grands compartiments pour faciliter le travail de la récolte. Les
herbes sous les couronnes des arbres seront nettoyées avant les récoltes afin de faciliter le travail et éviter les pertes de noix. Les noix de chaque compartiment seront ramassées tous les trois jours au plus tard s'il n'y a pas de pluie. En cas de pluie, les noix seront ramassées dans les 48heures qui suivent afin d'éviter une augmentation du taux d'humidité des graines et leur pourrissement, ce qui compromet la qualité des produits. Les noix récoltées seront sans
pédoncules. Les points d'attachement des pédoncules seront nettoyés à l'aide d'un couteau, ce qui conférera une meilleure qualité aux amandes. Après le ramassage, les noix seront séchées
pendant 72 heures au soleil avant d'être ensachées dans les sacs de Jute. Les sacs seront stockés dans une chambre (magasin) aérée, bien sèche, propre et désinfectée avec du Crézyl et d'autres détergents (AJAX) avant que les sacs ne soient entreposés. Les graines avant d'être stockées seront triées pour séparer celles qui sont bien formées des naines ou ratatinées qui sont de qualité inférieure. Le produit ainsi traité est prêt pour être commercialisé.
. Les noix cajou produisent à l'usine : l'amande cajou, le baume et les sous- produits. Après la guinée Bissau, la Tanzanie, la Côte d’Ivoire produit les meilleures noix de l'Afrique, mais présentement la Côte d’Ivoire rencontre de nombreuses difficultés au niveau de la qualité, des partenaires et des prix sur le continent Africain ainsi que sur le plan international.

Depuis 1993, le prix de noix de cajou a connu une Russe vertigineuse et cette tendance se confirme
chaque année. En effet la montée des coûts de noix de cajou sur le marché international en 1993 et les
opportunités créée par la dévaluation du franc CFA ont développé des transactions commerciales
intéressantes qui ont donné une nouvelle impulsion à l'extension des plantations villageoises.
La remontée importante et jusqu'à maintenant durable des prix de noix d'anacarde depuis les
trois précédentes années a ravivé l'attention des opérateurs économiques internationaux sur la
production de la Côte d’Ivoire.
Reconnue pour sa qualité, la noix de cajou Ivoirienne  est en pleine expansion. C'est ce qui a
poussé plusieurs paysans à installer de nouvelles plantations et de consolider durablement cette
filière. Le marché international n 'est pas saturé et continu d'être porteur pour la noix de bonne
qualité. Pour cette raison, l'anacarde constitue l'une des filières de diversification que le
gouvernement entend promouvoir. Les bailleurs de fonds ont été également sensibilisés dans
l'intérêt de focaliser leur appui sur l'expression des potentialités existantes.
De 1998 - 2000, le kilogramme était 350F voire plus. Ainsi les producteurs ont bénéficié ces
trois dernières
années d'une véritable rente de situation : vente à prix élevés, frais d'entretien des plantations
réduits. La noix
de cajou constitue un produit qui bénéficie d'une demande croissante à l'échelle mondiale.

En 1998, selon l'ONU et la FAO, la production mondiale de cajou était de 845 mille tonnes.
Cependant, la production reste toujours insuffisante de l'avis des experts, dans les dix prochaines années, l'Afrique développera d'avantage la culture de cajou pour pouvoir répondre à la demande du fait que les terres cultivables en Inde et au Brésil ( meilleurs producteurs du monde ) arrivent à la saturation. Le marché de noix de cajou
connaît une tendance générale à la progression des ventes. Les commerçants Indiens se sont
installés et se Concurrencent à Abidjan ,Daloa et Bouake avec des sièges à SINGAPOUR et sur des places extra - territoriales et en créant des sociétés dont les plus connues sont les suivantes avec les quantités de produits achetés à l'an 2000 par l'intermédiaire des représentations nationales.
3-4- Prix sur le marché
Bien que l'état ne s'occupe plus de la commercialisation de noix de cajou, au début de chaque campagne, une commission inter - ministérielle se réunit et fixe le prix officiel. Mais les prix officiels sont toujours largement en dessous des prix pratiqués par les opérateurs économiques privés, la concurrence jouant évidemment. Dans ce contexte, ce sont les producteurs qui en bénéficient. Les prix pratiqués sur le marché varient de 350 F CFA à 450F CFA par kg de noix. Un prix moyen de 400F CFA/kg est retenu pour les calculs dans le cadre de ce projet. Les prix moyens du maïs et du niébé sont respectivement 125 F et 300F CFA/kg. Tout ce qui précède prouve que le marché
pour la commercialisation de notre produit existe et le secteur est porteur.
3.5- Circuit de commercialisation
Des sociétés en accord avec les autorités ivoiriennes font l'ouverture d'entrée au port autonome d’Abidjan des noix de cajou entre le mois de mars et la fermeture au plus tard au mois de mai de chaque année (les derniers produits sont souvent considérés comme gâtés à cause de l’humidité.) Nous avons alors prévu livrer nos produits chaque année en avril à un prix fixer par le gouvernement ivoirien ou plus selon l'évolution du marché.

III- Etude environnementale
L'installation de notre plantation n'a aucune incidence négative dur l'environnement. Par contre, sur le plan écologique, l'anacardier est bénéfique par l'ombrage, la fertilisation et la protection des sols. Les abeilles butinent également ses fleurs pour se nourrir et produire du miel. Aujourd’hui la filière anacarde rencontre un véritable problème que nous pouvons citer quelques un : le prix bas au niveau des paysans Ivoiriens, les maladies liées à son évolution normale, la non sensibilisation des producteurs dans les différentes localités, le désengagement du gouvernement et entre autres le manque de plateformes d’échanges et de promotion.


1 commentaire:

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